L’écho discret du paysage
Château du Rouret

Sourcing ensemblier

La conception de la piscine et de son pool house au Château du Rouret n’a pas commencé par des mesures ou des plans, mais par une sensation — une invitation murmurée par le paysage lui-même. Blotti dans les plis des collines provençales, le château respire une noblesse tranquille. Nous avons cherché à donner un rythme à ce souffle : un rythme d’eau, de lumière et d’ombre.

Dès les premières lignes esquissées sur le plan de juin 2010, notre intention dépassait celle d’un simple bassin. Nous imaginions un lieu de pause, où le temps se suspend, où le murmure de l’eau s’entrelace au froissement des oliviers, et où chaque pierre, chaque ombre, rend hommage à la grâce persistante du château.

Pour meubler ce rêve, nous nous sommes tournés vers des créateurs dont les pièces parlent avec retenue et âme. Le teck de Sutherland — patiné, noble, intemporel — ancre l’espace avec une discrète dignité. Tectona incarne l’esprit des jardins à la française, ses lignes résonnant du passé avec sérénité. Royal Botania, moderne et lyrique, offre un contrepoint de clarté et d’artisanat. Ensemble, ils ne décorent pas : ils habitent l’espace, comme s’ils y avaient toujours eu leur place.

Au fond, la piscine et son abri ne sont pas des ajouts, mais des prolongements — un dépliement naturel de l’histoire du château vers le grand air. Ils n’existent pas pour impressionner, mais pour inviter : à nager, à se réunir, à rêver.

Habiter Discretement

Les propriétaires, venus d’Angleterre, ont trouvé ici plus qu’une résidence secondaire — un refuge. Dès les premiers étés passés au Rouret, ils ont apprivoisé la lumière comme on accueille une lente évidence. Chaque matin s’ouvrait sur le miroitement paisible de l’eau, chaque soir se fermait dans le bruissement des feuilles d’olivier. Ils ont habité les lieux avec une forme de discrétion élégante, savourant l’équilibre entre nature intacte et confort mesuré.

Immersion dans le site, repérage des lignes naturelles, observation de la lumière, du vent, des silences.

Entretien avec les propriétaires pour comprendre leur rythme, leurs désirs, leur façon d’habiter le paysage.

Premières intuitions esquissées, non pas en plans, mais en atmosphères.

Conception architecturale en lien avec le terrain : implantation douce, intégration paysagère, respect des vues.

Travail sur les volumes, les ombres, les circulations, avec un souci de sobriété.

Choix des matériaux en cohérence avec l’existant : pierre, bois, eau, végétal.

Recherche de pièces durables, discrètes et habitées : mobilier d’extérieur, textiles, luminaires.

Dialogue avec des éditeurs ou artisans pour une sélection sur mesure.

Mise en œuvre d’une harmonie tactile et visuelle, sans ostentation.

Coordination avec les entreprises, respect du site et du rythme naturel du chantier.

Présence lors des finitions pour ajuster les équilibres in situ.

Accueil des propriétaires dans leur lieu retrouvé, accompagné de recommandations d’entretien, et de moments à savourer.

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